TOUT166 - Jeudi 25 Octobre 2007 - 2007 - Évreux/France - Krn
C'est Inouï ! invraisemblable... Y-a-t-il encore des médecins dignes de ce nom en France ?
Ma fille se casse le bras à l'école,
on lui met un plâtre à l'hôpital. Après la radio de contrôle, on nous dit que c'est bon, qu'il faut retirer le plâtre. C'est fin juillet, le médecin qui a plâtré est en vacances. On nous demande d'attendre son retour, mais personne ne sait quand. Au bout de 10 jours, lassés d'attendre, nous l'emmenons dans une clinique pour la même chose. Même réponse : c'est la personne qui a posé le plâtre qui doit le retirer. Impossible de retrouver ce fichu "plâtrier" qui n'a signé que par un petit signe qui ressemble à une croix mal faite. Nous finirons par retirer le plâtre nous-même début septembre avant la rentrée scolaire. Ma fille a le bras complètement décharné, vide de muscles, ceux-ci n'ayant pas servi pendant plus de 3 mois. Chaque mouvement lui fait mal. De plus, sa peau était devenue grise et bizarre. Allez chez le dermato, m'a -t-on dit. 3 mois d'attente, le dermato.
Mon autre fille voit son genou enfler et devenir rouge écarlate. Médecin traitant, il ne sait pas et nous envoie aux urgences. Le couperet tombe : c'est un abcès non collecté, énorme, tout le genou est pris. On lui fait une ordonnance de compresses et d'alcool. Il faut qu'elle revienne tous les deux jours, lorsque ce sera mur; le chirurgien incisera. Rendez-vous avec l'anesthésiste. On nous dit que c'est sérieux, que si ça s'étend il faudra amputer. Ma fille, 18 ans ne dort plus et passe toutes ses journées à pleurer, les compresses d'alcool la font hurler de douleur. Au bout de deux semaines, toujours pas collecté mais la rougeur est étendue à toute la jambe. Nous allons à Paris à la Pitié. Même refrain, mais au moins, ils font des radios. A la radio, il n'y a rien. Le lendemain, ma fille a du mal a marcher et l'autre genou est atteint.
Le bon sens me fait dire qu'il est impossible qu'un abcès "traverse" d'un genou à l'autre. Je cherche sur internet et je crois reconnaître un psoriasis. Nous nous rendons sans rendez-vous chez un dermatologue. A la porte, je lui explique le problème. Il trouve ça tellement incroyable qu'il nous reçoit entre deux clients. C'était bien un psoriasis.
En vrac, une boule sur le bras ? personne ne sait ce que c'est.
La hanche bloquée, pas moyen de se tenir debout, prescription : du diantalvic !
ça fait mal, arrêt de travail + morphine !
Vertiges ? restez couchée !
Visite chez un Ostéopathe, quelques mouvements, 3 jours de repos et plus aucune gêne ni douleur. 
Un bébé s'annonce, tout semble aller pour le mieux, c'est un premier, on signale qu'il y a des problèmes de largeur de bassin dans la famille, ça ne semble pas poser de problèmes. Arrive le terme, la Maman perd les eaux et se rend à la clinique, le travail est commencé. Il y a déjà un accouchement en cours, il faut qu'elle attende, il est 22 heures. Vers minuit, elle appelle, elle a demandé une péridurale et commence à vraiment souffrir. On lui répond que l'anesthésiste ne sera pas là avant 8 heures (sic!) et on lui fait une injection de morphine ! Elle est prise de nausées et ne pourra pas se reposer, elle sent le lit qui tourne et a l'impression d'être saoule, c'est l'angoisse totale, les contractions sont anarchiques, irrégulières, c'est l'enfer. Le matin, l'anesthésiste pose la péridurale. On l'emmène en salle de travail. A 14 heures, toujours rien, elle est hagarde, épuisée, la péridurale ne fait plus effet depuis longtemps, les sages-femmes ne font que passer. Je crains pour sa vie et je sors de la salle pour aller chercher un médecin. J'en chope un qui sort du bloc. Je lui explique, il vient voir, regarde le monitoring et donne des ordres, vite, je vois ma fille partir au bloc, d'un coup, tout le monde court. Césarienne, on sauve le bébé de justesse et le sang de ma fille recouvre le médecin jusqu'à la tête. Il y a une flaque par terre, elle est inconsciente. Elle revient après plusieurs heures et des perfs de fer. Elle est blanche comme une morte. Elle n'est pas passé loin. Gravement anémiée, elle n'est toujours pas remise un an après. Elle n'a pas pu allaiter, parce que trop faible.
La première femme de mon mari est décédée empoisonnée par son traitement.
De qui se moque t-on ? Nous savons que la Normandie est sinistrée en matière de médecine, mais tout de même !
Qu'apprend-t-on aux étudiants? qu'en est-t-il de la formation continue des médecins? 
Mon voisin a un ulcère, son médecin n'a jamais entendu parler d'helicobacter pylorii. Il croit encore que c'est le stress et que ça ne se guérit pas.
TOUS CES FAITS SONT GRAVES. C'EST LA SANTE PUBLIQUE ET LA PERENNITE DE LA SECU QUI SONT EN JEU !
Marre de l'incompétence. Marre de l'indifférence. Marre de ne pouvoir être soigné malgré les cotisations exorbitantes prises sur nos salaires.