CE142 - Vendredi 02 Novembre 2007 - Toulouse/France - Goubetjl
La société toute entière, la civilisation pour ne pas dire l'humanité, dépose en nos jeunes tous ses espoirs pour la vie future sur Terre. Elle n'a pas tort, puisque suivant l'ordre inexorable des choses, le futur de notre espèce ainsi que celui de notre planète dépendra des générations à venir.
Des générations qui seront formées par les jeunes actuels que nous éduquons à l'aide des divers systèmes éducatifs prônés par nos gouvernements et les « lumières » de l'Éducation Nationale.
Il est de notoriété publique que si les choses ne changent pas rapidement, notre civilisation court à sa perte. Les journaux télévisés ne cessent de nous parler du réchauffement planétaire, des conflits de toutes sortes, de la faim dans le monde, du manque d'eau potable, du manque de morale, de la violence, de l'égoïsme, du stress, du fléau de la drogue, des mauvaises habitudes alimentaires etc. bref toutes les réjouissances auxquelles nous nous trouvons confrontés et qui justifient l'étude intensive des textes de Maupassant, Balzac ou Molière.
Évidemment, ce n'est pas la faute de Maupassant, Balzac ou Molière si nous en sommes là. Et, comme il n'y sont pour rien, ceci est une raison de plus pour les laisser provisoirement de côté et nous occupés à ouvrir les yeux de nos jeunes sur les réalités du monde. A nos jeunes, nous leur reprochons d'ailleurs suffisamment le fait qu'ils vivent constamment dans un monde virtuel grâce aux progrès d'Internet. Nous leur reprochons d'être déconnectés du monde réel. De passer des heures à jouer en ligne ou vivre dans un « deuxième monde ». Mais nous les obligeons, pendant des années, à vivre de supposées études d'un monde qui est tout aussi « virtuel » et factice.
L'étude de ces personnages peut éventuellement, pour celui qui s'y intéresse, être une dilettante. Mais, étant donné la situation actuelle, nous aurions intérêt, au nom de tous, à nous intéresser, en priorité, aux véritables problèmes qui affligent notre société toute entière. Après, une fois que ces problèmes sont véritablement réglés, nous pouvons donner une petite place à un « second world » ou à un écrivain d'antan.
Nous devrions commencer par le B.A.. BA. Enseigner à nos jeunes Lycéens, à se nourrir. Pas seulement en leur faisant compter les calories ou le taux de glucides ou lipides d'un steak haché, NON ! Mais en leur apprenant tout simplement à cuisiner. Rien ne sert de savoir réciter le théorème de Pythagore en grec si au moment de se nourrir, on est pas fichu de se faire un oeuf au plat. Ceci commencerait par résoudre le problème de la mauvaise alimentation, de l'obésité et également celui de l'anorexie. Je ferai quand même remarquer que pour survivre, le minimum est de savoir manger ! Et, les « rois de l'éducation » ne pensent même pas à enseigner ce qui, il y a encore pas si longtemps, faisait la fierté du pays. On parle de tradition et de culture mais, grâce à cette lacune, nous avons commencé par nous faire « américaniser » avec les hamburgers, puis « italianiser » avec les pizzas, et maintenant « arabiser » avec les Kebabs.
Le fait d'avoir vraiment appris la réalité des choses permettrait à l'homme de vivre dans le monde auquel il prétend aspirer. Une véritable « éducation » éviterait les absurdités qui, à force d'être présentes, sont considérées comme normales et mêmes « savantes ». Combien sont les publicités, très certainement élaborées par de « cultivés » roi du « marketing » et des non moins cultivés nutritionnistes faisant les éloges de produits réputés sans calories. Je rappellerai comme ça, en passant, que c'est justement parce que les aliments nous fournissent des calories que nous les mangeons. Sinon, il nous serait complètement inutiles de les absorber !
Pour en savoir plus sur mes coups de gueule : http://reforme.skynetblogs.be/